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Devenir hôtesse de l’air : Guide complet pour réussir

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Vous rêvez de devenir hôtesse de l’air et ne savez pas par où commencer ? Où vous désirez tout simplement en apprendre plus sur ce métier, savoir s’il pourrait vous correspondre ? Poursuivez votre lecture car vous êtes sur la bonne page.

Les hôtesses de l’air et stewards, communément appelé Personnel Navigant Commercial (PNC) ou cabin crew, sont avant tout responsables du confort et de la sécurité des passagers.

Les PNC ont deux missions principales : une mission de sécurité/secourisme et une mission commerciale. Concrètement, une hôtesse de l’air est chargée :

  • de vérifier en amont le fonctionnement du matériel de cabine (masques, gilets, toboggans)
  • d’accueillir les passagers et de les installer
  • de présenter les mesures de sécurité
  • de veiller au respect des consignes
  • d’assurer la distribution des en-cas, boissons et repas
  • de s’occuper de la vente de produits additionnels et de la gestion des comptes
  • de répondre aux demandes des passagers
  • d’assurer la liaison avec le poste de pilotage

Pourquoi devenir hôtesse de l’air ?

Les PNC représentent la compagnie pour laquelle ils travaillent et doivent donc avoir un comportement irréprochable, un sens des responsabilités et du respect des règles. L’organisation, la capacité d’adaptation et la maîtrise de soi sont d’autres qualités appréciées.

Si vous vous demandez si ce métier est fait pour vous, réfléchissez à la façon dont vous interagissez avec les gens, si vous aimez être en contact avec différentes cultures, travailler en équipe ou communiquer en langue étrangère, par exemple. Une bonne hôtesse de l’air est en effet au service des passagers et doit être capable de répondre avec amabilité et patience à des demandes parfois délicates, ainsi que de rassurer les passagers en cas de problème. C’est en somme un métier humain et de service.

Enfin, contrairement à certaines idées reçues, hôtesse de l’air est un métier difficile, éprouvant physiquement et mentalement. Vous devrez être capable de rester plusieurs heures debout, de gérer le décalage horaire et parfois la solitude lors des escales. Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose facile en ayant des horaires irréguliers. C’est en général un métier exercé par des passionnés, qui permet tout de même de beaucoup voyager.

Crédit photo : Pixabay 

Comment devenir hôtesse de l’air ?

Avant d’entamer toute procédure pour accéder à la formation, assurez-vous d’abord de remplir ces quelques conditions :

  • Vous avez plus de 18 ans
  • Vous avez obtenu votre baccalauréat
  • Vous parlez bien anglais (plus de 720 points au TOEFL)
  • Vous avez une bonne condition physique et savez nager
  • Vous n’avez pas de tatouage visible
  • Vous êtes en possession d’un passeport en cours de validité et d’un titre de séjour de plus de six mois pour les étrangers

Il est recommandé d’avoir validé deux années d’études supérieures avant d’entamer la formation, ainsi que de parler plusieurs langues. Les expériences en hôtellerie ou dans la vente sont par ailleurs grandement appréciées.

Une fois les pré-requis remplis, vous devez obtenir le Certificat d’Aptitude Médicale et surtout le CCA (Cabin Crew Attestation).

Vous devez dans un premier temps être déclaré apte physiquement et mentalement après avoir effectué la visite médicale obligatoire. Celle-ci comprend des examens complets et peut atteindre les 400 euros. En France, la première visite est à votre charge mais les suivantes, à effectuer tous les deux ans, seront à la charge de la compagnie pour laquelle vous travaillerez. Pour les compagnies anglo-saxonnes, asiatiques et du Moyen-Orient, la première visite médicale est prise en charge et est effectuée après avoir réussi le recrutement PNC.

En ce qui concerne la formation, elle est délivrée, en France, dans des écoles privées agrées par la DGAC (Direction générale de l’Aviation civile). Il n’est pas possible de passer les épreuves du CCA en candidat libre.

Les compagnies européennes et internationales dispensent quant à elles leurs propres formations et il n’y a pas besoin du CCA. 

Comment se déroule la formation CCA ?

La formation se déroule en moins d’un an, de manière intensive. Elle dure environ cinq semaines, étalées sur quatre mois.

La formation théorique dure trois semaines. Elle porte sur les aspects techniques de l’avion, sur la réglementation, le secourisme (savoir reconnaître des cas médicaux et parfois les traiter), la sécurité (savoir agir en cas d’incendie, par exemple). Elle comprend également une partie sur la relation client et les facteurs humains (comment gérer le stress, la fatigue, etc). L’examen théorique national est proposé quatre fois par an.

La formation pratique dure une semaine et demie et commence une fois l’examen théorique validé. Elle comprend des mises en situation et apprend aux futures hôtesses à réagir vite en cas de problème ou de danger (savoir faire un massage cardiaque, savoir se servir d’un extincteur, etc). À la suite de cette formation, les stagiaires doivent participer à une journée d’examen.

Vous avez également la possibilité de passer pendant ou après le CCA le CQP PNC (Certificat de Qualification Professionnelle PNC). Il n’est pas obligatoire mais il permet de développer plus amplement vos compétences, particulièrement celles liées à la sûreté ou à la communication.

De plus, il est possible que la compagnie qui vous embauche vous fasse passer des formations complémentaires.

Crédit photo : Pixabay

Et après ?

Vous aurez rarement le choix de la compagnie que vous allez intégrer après votre formation car toutes ne recrutent pas au même moment. Les compagnies aériennes françaises recrutent les PNC titulaires du CCA lors de journées de sélection, durant lesquelles elles leur font passer des tests écrits et des entretiens de personnalité.

Vos premiers vols seront probablement des court-courriers en classe économique, puis vous serez progressivement affecté sur des vols de plus longue durée et au service d’une clientèle plus exigeante.

Vous évoluerez au sein du métier en acquérant plus d’expérience et d’ancienneté. Vous pourrez être promu chef de cabine et encadrer une équipe, puis chef de cabine principal, instructeur et enfin chef PNC.

Quel est le salaire d’un PNC ?

Le salaire d’un PNC en début de carrière est d’environ 1 700 euros mensuels bruts. Il peut atteindre 4 700 euros hors prime pour un PNC expérimenté. Le nombre d’heures travaillées et les conditions de travail peuvent varier fortement d’une compagnie à l’autre. 

Pour en savoir plus

  • Sachez que les conditions de poids et de taille minimale pour devenir hôtesse de l’air ne sont plus d’actualité en France. Pour des raisons pratiques, assurez-vous cependant d’être assez grande pour avoir accès aux bagages des passagers et aux équipements de l’appareil. Pour les compagnies internationales, les femmes doivent avoir une taille comprise entre 1m58 et 1m78.
  • Vous pouvez suivre des séances de coaching en parallèle de votre formation pour augmenter vos chances d’être recruté. Si vous n’avez pas votre baccalauréat, le coaching peut par exemple vous aider à passer le DAEU et vous permettre de poursuivre des études secondaires.
  • Vous pouvez également vous renseigner pour être PCB (Personnel Complémentaire de Bord) durant un été. Cela vous permet d’assister les hôtesses de l’air et de gagner un peu d’argent. Le recrutement est cependant très sélectif.
  • Quelle est la différence entre une hôtesse de l’air et un steward ?

    La différence principale réside uniquement dans le genre du terme : « hôtesse de l’air » désigne une femme et « steward » un homme. Dans les faits, leurs missions sont identiques. Tous deux appartiennent au Personnel Navigant Commercial (PNC) et sont responsables de la sécurité, du confort et de l’accueil des passagers. Ils effectuent les mêmes formations, détiennent les mêmes certifications (comme le CCA) et bénéficient des mêmes perspectives d’évolution de carrière.

  • Combien coûte une formation pour devenir hôtesse de l’air ?

    Le prix de la formation CCA (Cabin Crew Attestation) varie selon l’école privée choisie. En moyenne, il faut compter entre 3 000 € et 5 000 € pour une session complète incluant la partie théorique et pratique. À cela s’ajoutent certains frais annexes comme la visite médicale initiale (environ 400 €) ou le passage d’un test d’anglais. Si vous décidez de suivre en plus le CQP PNC, le coût peut être légèrement plus élevé. Certaines compagnies internationales, en revanche, prennent en charge la formation une fois le recrutement validé.

  • Quelles langues faut-il maîtriser pour être recruté ?

    L’anglais est la langue incontournable pour exercer le métier, car c’est la langue internationale de l’aviation. Un bon niveau est exigé, généralement attesté par un score minimum de 720 au TOEFL ou un équivalent reconnu. Toutefois, la maîtrise d’autres langues étrangères constitue un véritable atout. L’espagnol, l’italien, l’allemand, l’arabe, le mandarin ou encore le russe sont particulièrement recherchés, selon les destinations desservies par la compagnie. Plus vous parlez de langues, plus vos chances de recrutement augmentent.

  • Quelle est la taille minimum pour devenir hôtesse de l’air ?

    En France, il n’existe plus de critère officiel de taille minimum imposé par la réglementation. Cependant, pour des raisons purement pratiques, il est préférable de mesurer au moins 1m58 afin de pouvoir atteindre sans difficulté les compartiments à bagages et le matériel de sécurité. À l’international, certaines compagnies fixent encore des critères : la plupart demandent une taille comprise entre 1m58 et 1m78 pour les femmes et entre 1m68 et 1m90 pour les hommes.

  • Est-il possible de devenir hôtesse de l’air sans bac ?

    En théorie, le baccalauréat est un prérequis indispensable en France pour s’inscrire à la formation. Toutefois, certaines alternatives existent pour les personnes sans diplôme. Vous pouvez par exemple passer un DAEU (Diplôme d’Accès aux Études Universitaires) afin de valider un niveau équivalent au bac. De plus, des expériences significatives dans l’hôtellerie, la restauration ou le commerce peuvent parfois compenser l’absence du bac pour certaines compagnies étrangères. Le coaching spécialisé peut également vous aider à préparer un parcours alternatif.

  • Quelles qualités personnelles recherchent les compagnies aériennes ?

    Les compagnies attendent des candidats qu’ils fassent preuve d’un excellent relationnel et d’une présentation irréprochable. La patience, l’empathie et la capacité à gérer des situations stressantes sont essentielles. Les hôtesses de l’air doivent être polyvalentes, capables de réagir rapidement en cas d’urgence et de garder leur sang-froid. Le sens de l’organisation, l’esprit d’équipe et une grande adaptabilité sont aussi des qualités déterminantes pour réussir dans ce métier exigeant.

  • Peut-on devenir hôtesse de l’air avec des tatouages ?

    Les compagnies n’interdisent pas systématiquement les tatouages, mais elles exigent qu’ils ne soient pas visibles lorsque l’uniforme est porté. Les tatouages situés sur les bras, le cou, le visage ou les mains peuvent donc poser problème. Certaines compagnies internationales appliquent une tolérance stricte et refusent tout tatouage apparent, même en cas de maquillage ou de pansement.

  • Quelles sont les perspectives de carrière après quelques années d’expérience ?

    Après quelques années de vol, une hôtesse de l’air peut évoluer vers des postes de chef de cabine puis de chef de cabine principal, où elle supervise une équipe et coordonne l’ensemble des opérations commerciales et de sécurité en cabine. Avec plus d’ancienneté, il est aussi possible de devenir instructeur PNC, chargé de former les nouvelles recrues, ou encore chef PNC, un poste à haute responsabilité au sein de la compagnie. Certaines hôtesses choisissent également de se réorienter vers des métiers liés au tourisme, au management hôtelier ou à l’accueil VIP.

  • Est-ce un métier compatible avec une vie de famille ?

    C’est l’une des difficultés majeures du métier. Les horaires sont irréguliers, les décalages horaires fréquents et les absences prolongées de plusieurs jours sont courantes. Il peut être compliqué d’organiser une vie de famille classique. Toutefois, avec l’expérience et l’ancienneté, certaines compagnies offrent davantage de choix dans les affectations et les plannings, ce qui permet d’obtenir plus de stabilité. Beaucoup de PNC apprennent aussi à gérer un équilibre entre vie professionnelle et personnelle grâce à une bonne organisation et au soutien de leur entourage.

  • Quelles compagnies aériennes recrutent le plus d’hôtesses de l’air ?

    En France, Air France, Transavia, Corsair et Air Corsica recrutent régulièrement. Au niveau international, des compagnies prestigieuses comme Emirates, Qatar Airways, Etihad Airways, Singapore Airlines ou encore Cathay Pacific sont connues pour leurs grandes campagnes de recrutement. Les compagnies low-cost comme Ryanair, EasyJet ou Wizz Air recrutent également en nombre, offrant souvent une première expérience accessible aux jeunes diplômés.

  • Peut-on travailler comme hôtesse de l’air à temps partiel ?

    Le métier est généralement exercé à temps plein, car les plannings de vols sont très variables et les compagnies ont besoin de garantir la disponibilité de leur personnel. Cependant, certaines compagnies proposent des contrats saisonniers ou temporaires, notamment pour renforcer leurs équipes durant l’été ou les périodes de forte affluence. Cela peut constituer une bonne porte d’entrée pour découvrir le métier avant de s’engager sur le long terme.

  • Quels sont les avantages concrets à devenir hôtesse de l’air ?

    En plus de voyager régulièrement et de découvrir de nouvelles cultures, les hôtesses de l’air bénéficient souvent de nombreux avantages sociaux : billets d’avion à tarif réduit pour elles et leur famille, hébergements et repas pris en charge lors des escales, couverture sociale avantageuse, primes de vol, ainsi que des possibilités d’évolution rapide. Le métier offre aussi la chance unique de développer un réseau international et d’acquérir une grande ouverture culturelle.

  • Est‐il facile de trouver un emploi après avoir obtenu le CCA ?

    Oui, mais cela dépend beaucoup de la compagnie aérienne, de la période, du réseau de compagnies desservies, et de vos compétences (langues, relation client, disponibilité géographique). Le CCA est souvent une condition nécessaire, mais pas toujours suffisante : certaines compagnies exigent aussi une expérience préalable ou parlent d’un “centre de formation interne” après embauche. Le marché peut être compétitif, surtout dans les grandes compagnies prestigieuses, mais il existe aussi des opportunités chez les compagnies régionales et low-cost, où les exigences peuvent être un peu plus souples.

  • Comment bien préparer l’entretien de recrutement PNC ?

    Pour maximiser vos chances :
    Préparez votre histoire personnelle : pourquoi ce métier, ce qui vous motive, ce que vous apporterez à la compagnie.
    Entraînez‐vous à des questions classiques (gestion du stress, situation difficile, travail en équipe) en utilisant la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat).
    Travaillez votre anglais (et toute autre langue exigée). Oral et compréhension doivent être solides.
    Soignez votre présentation : tenue, posture, élocution. L’accueil fait partie du métier.
    Renseignez-vous sur la compagnie : ses routes, sa culture, ses attentes en matière de service, pour montrer que vous avez fait vos devoirs.

  • Quels tests ou épreuves pendant les sélections PNC ?

    Lors des journées de sélection, on peut vous demander :
    Des tests écrits ou psychotechniques pour évaluer votre logique, votre organisation, votre capacité à prendre des décisions rapides.

    Des mises en situation de groupe (role play) : gestion de passagers, service, situations d’urgence à simuler.

    Un entretien individuel avec les RH ou recruteurs opérationnels pour juger votre motivation, votre personnalité, et vos aptitudes comportementales.

  • Quels sont les tests médicaux à passer pour être apte comme PNC ?

    Au-delà de la visite médicale de base, voici quelques éléments qu’impliquent généralement les tests :
    Une aptitude physique générale : vision correcte, audition, tests cardiovasculaires selon les standards de la DGAC ou d’un organisme équivalent.
    Savoir nager, comme mentionné, pour les procédures de sécurité (dans le cas d’égouts d’eau ou sauvetage) dans certaines compagnies.
    Contrôle du casier judiciaire : la compagnie peut exiger un extrait vierge.

  • Le métier d’hôtesse de l’air, est-ce “à vie” ou y a-t-il des limites d’âge ?

    Il n’existe pas, en général, de limite d’âge légale pour exercer le métier, mais certaines compagnies imposent des contraintes liées à la validité médicale, à la capacité physique, et à la performance dans les situations d’urgence ou de longue durée de vol. Au fil des années, la fatigue, les restrictions physiquement exigeantes (escales, tours de service, port de charges), et la capacité à suivre les protocoles de sécurité restent des critères essentiels. Certaines compagnies peuvent avoir des politiques internes concernant l’âge ou l’ancienneté pour des affectations longues ou internationales.

  • Quels sont les coûts annexes à prévoir en plus de la formation CCA ?

    Voici les coûts souvent oubliés :
    Frais de transport, d’hébergement si l’école est éloignée.
    Uniforme, chaussures appropriées, éventuellement cours de langue ou mise à niveau.
    Coûts des tests linguistiques (TOEFL, TOEIC, etc.), si non inclus dans la formation.
    Assurance, certificats ou documents administratifs.
    (Parfois) frais d’entretien ou coaching pour l’entretien de recrutement.

  • Quels sont les avantages sociaux et indemnités pour le personnel navigant commercial ?

    En plus du salaire de base, les PNC bénéficient souvent de :
    Indemnités d’escale ou de per diem (logement, repas) quand ils sont en déplacement.
    Billets d’avion à tarif préférentiel pour eux-mêmes et/ou leurs proches.
    Assurances santé, couverture accident, assurance rapatriement, selon la compagnie.
    Primes de vol, d’expérience, de service longues distances selon la politique interne.

  • Est-ce que toutes les compagnies reconnaissent le CCA obtenu en France ou en Europe ?

    Pas systématiquement. En général, dans l’Europe de l’aviation, le CCA (ou équivalent) est reconnu, mais certaines compagnies internationales ou en dehors de l’Europe peuvent exiger leur propre formation ou des adaptations. D’autre part, certaines compagnies forment elles-mêmes leurs PNC après recrutement, sans exiger le CCA initialement. Il est important de bien vérifier les conditions d’entrée de chaque compagnie (locale ou internationale).