Le constat est sans appel: on ne voyagera plus demain comme on le fait aujourd’hui. Impulsés par un mouvement de transition écologique, les modes de consommations de l’aviation d’affaires diffèrent et de nouvelles aspirations fleurissent. Dorénavant, des tentatives technologiques émergent pour développer des jets plus performants mais surtout plus durables et beaucoup moins polluants. On assiste alors à une dé-carbonisation des airs, à un challenge collectif des compagnies qui se montrent de plus en plus économes en carburant.
Jet privé: allié ou ennemis du climat ?
Il n’est plus à démontrer qu’une réelle prise de conscience écologique s’est opérée ces dernières années. Plus que jamais, les modes de transports sont remis en cause, repensés et optimisés afin de réduire la fameuse « empreinte carbone ». L’aviation d’affaires ne fait pas exception à la règle et nombreux sont sceptiques quant à la corrélation entre cette discipline et l’écologie.
Cela n’a rien d’étonnant lorsque l’on décompose le prix d’un billet d’avion et que le coût du carburant en représente le quart. Selon le United Nations Climate Expert Group, 5% des émissions de CO2 proviennent du trafic aérien et l’aviation d’affaires représente 8% de ce trafic. Les acteurs du secteur aérien doivent alors redoubler d’efforts pour innover, se mobiliser et réinventer un mode de transport éco-responsable.
Concrètement, combien consomme un avion ?
Il est difficile de répondre directement à cette question car cette consommation est propre à chaque modèle d’avion et dépend de multiples facteurs. On peut cependant mentionner les paramètres influents suivants: le service fourni (nombre de passagers ou de tonne de fret), la distance à parcourir et la vitesse de croisière de l’avion.
A titre d’exemple, prenons un long-courrier comme un Airbus A350 parcourant une distance de 800 km et doté d’une masse de décollage de 245 tonnes. Pour ce vol, ce modèle consomme alors 48 tonnes de carburant, ce qui correspond à 60 000 litres d’essence consommée.
Des progrès notables
Une économie d’énergie croissante
Depuis plusieurs années, les constructeurs s’attellent à réduire les émissions de C02 provoquées par le trafic aérien. A juste titre, des compagnies comme AirBus et Boeing investissent dans des modèles plus économes en carburant comme le Airbus 220 ou le Boeing 787. En 2010, Airbus lança même une gamme d’avions « Neo », qui renvoie à «new engine option», conçue pour pallier à ce problème. Cela passe par un design revisité de l’avion avec des ailerons affinés en bout d’aile et par le choix des matériaux légers tels que du carbone composite, du titane et de l’aluminium.
Certaines compagnies se tournent quant à elles vers des avions à turbopropulseurs, moins gourmands en carburant. En moyenne, les jets privés ont effectivement l’avantage de ne consommer que 3,5 litres de carburant pour 10 kilomètres et par passager. Ainsi, le « haut de gamme écologique » s’impose sur le marché de l’aviation d’affaires avec des aéronefs prestigieux mais peu polluants.
Une essence verte pour le transport aérien
Parmi ces progrès, la commercialisation d’un nouveau type de carburant aéronautique est également notable. Des premiers lots de biocarburants certifiés, composés de déchets forestiers et agricoles, d’huiles végétales ou encore de betteraves, font alors leur entrée sur le marché. Si cette option a déjà fait ses preuves dans le secteur de l’automobile, elle représente également un fort potentiel pour les aéronefs. On estime en effet que ces biocarburants réduisent jusqu’à 80% de CO2 puisque celui-ci peut être absorbé par les végétaux. Dans le cadre du programme Lab’line, AirFrance avait lancé plusieurs vols Toulouse-Paris à bord d’avions fonctionnant au biocarburant. Aussi, certaines associations comme la General Aviation Manufacturers Association (GAMA) se sont accordées pour développer un carburant durable, plus respectueux de l’environnement.
Quelques exemples des acteurs de cette coalition: Air BP, , Aviator, Bombardier, Dassault Aviation, Embraer, Gulfstream, Textron Aviation et World Fuel Services, Avfuel, Diamond Aircraft
Si ces constructeurs aériens vous intéresse, retrouvez notre article constructeurs de jet privés rédigé à ce propos.
Le pari d’un avion performant à zéro émission
En 2015, la société Eviation lance son « Alice », un jet de 9 places et 2 membres d’équipage promettant une autonomie de 1000 km sans la moindre émission polluante. L’avion électrique peut également voler à une vitesse de croisière de 520 km/h et son temps de recharge correspond à la moitié du temps d’utilisation. Propulsé par trois hélices de 260 kW, cet appareil apparaît comme l’un des premiers avions 100% électriques viables.
Nous pouvons alors nous demander si cette technologie pourrait être envisageable sur des plus gros avions. La réponse est affirmative: c’est la prochaine grande étape des constructeurs aériens…
La catégorie des appareils électriques: la solution d’un futur proche ?
Pour en savoir davantage sur les solutions aériennes éco-responsables de demain, consultez notre article avions et jets privés électriques rédigé à cet effet.
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