AirCar : la voiture volante slovaque certifiée révolutionnaire

La transition entre les deux modes est entièrement automatisée et ne nécessite aucune intervention manuelle complexe. En appuyant sur un bouton, les ailes et la queue se déploient ou se rétractent en quelques minutes. 

Des capteurs et des systèmes de contrôle embarqués garantissent que chaque étape se déroule en toute sécurité, sans que le pilote n’ait besoin de corriger la manœuvre. Cette technologie repose sur une ingénierie avancée, testée rigoureusement pour assurer une meilleure fiabilité.

Comme tout aéronef, l’AirCar est soumise aux contraintes météorologiques. Elle peut voler par temps clair, avec une visibilité minimale et des vents modérés. 

Les conditions exactes dépendront des spécifications finales du modèle certifié, mais les prototypes actuels ont été conçus pour résister à des conditions standard similaires à celles des petits avions légers. Les vols par pluie forte, brouillard dense ou vents violents sont déconseillés pour des raisons de sécurité.

Oui, l’utilisation de l’AirCar requiert à la fois un permis de conduire routier et une licence de pilote privé (PPL) ou supérieure, selon la réglementation locale. En Slovaquie, où l’appareil est certifié, les autorités aéronautiques ont validé son utilisation sous certaines conditions. 

D’autres pays pourraient imposer des exigences supplémentaires, comme une formation spécifique sur les véhicules hybrides. Klein Vision envisage des partenariats pour simplifier ce processus à l’avenir.

La version biplace certifiée offre une autonomie de vol d’environ 1 000 km à une vitesse de croisière de 300 km/h, grâce à son moteur BMW optimisé. 

En mode routier, l’autonomie est similaire à celle d’une voiture classique de même motorisation, soit environ 500 à 600 km avec un réservoir plein. Les futures versions, notamment celles à propulsion électrique ou hybride, pourraient améliorer ces chiffres.

Oui, l’AirCar peut décoller et atterrir sur des pistes standards de petites aérodromes, ce qui élargit ses possibilités d’utilisation sans nécessiter d’infrastructures dédiées. 

Cependant, son utilisation en zone urbaine dépendra de l’évolution des réglementations et de la création éventuelle de « vertiports » (plateformes pour véhicules aériens). Pour l’instant, elle partage les mêmes espaces que les avions légers.

L’AirCar intègre un parachute balistique, un système de sécurité éprouvé dans l’aviation légère, capable de freiner la chute de l’appareil en cas d’urgence. 

De plus, sa conception aérodynamique lui permet de planer sur une distance significative pour atterrir en sécurité même sans propulsion. Les tests incluent des scénarios de défaillance pour valider ces protocoles.

Le prix n’a pas encore été officiellement annoncé, mais les experts estiment qu’il pourrait avoisiner les 800 000 dollars, la plaçant dans le segment des jets privés d’entrée de gamme. 

Klein Vision prévoit une production limitée initialement, avec des livraisons potentielles dès 2026 pour les premiers clients. Des modèles plus accessibles pourraient suivre.

Avec son moteur essence actuel, son empreinte carbone est comparable à celle d’un petit avion monomoteur. Cependant, Klein Vision travaille sur des versions hybrides et électriques pour réduire son impact environnemental. 

La compensation carbone, déjà proposée par certains opérateurs (comme AEROAFFAIRES), pourrait être intégrée aux offres commerciales.

En mode voiture, une fois les ailes repliées, l’AirCar a des dimensions similaires à un véhicule routier classique (environ 5 mètres de long). Elle peut donc se garer dans des parkings standards, sous réserve que la hauteur libre soit suffisante (environ 2 mètres). Un garage privé est recommandé pour protéger ses composants aéronautiques sensibles.

Comme tout aéronef, l’AirCar a une limite de charge utile incluant passagers, carburant et bagages. Pour le biplace, la capacité maximale est estimée à environ 200 kg en plus du pilote. Les détails exacts seront précisés dans le manuel utilisateur, mais il faudra voyager léger pour optimiser l’autonomie.

L’intérieur est conçu pour rivaliser avec une voiture haut de gamme, avec des sièges ergonomiques, une insonorisation partielle et des commandes intuitives. 

Cependant, comme en avion léger, les turbulences peuvent être ressenties davantage qu’en jet privé. La cabine n’est pas pressurisée, limitant les vols à basse altitude.

Pas dans l’immédiat. Bien que l’idée soit séduisante, les régulations aériennes urbaines, le bruit et la nécessité de pistes d’atterrissage rendent cette utilisation complexe. 

Klein Vision cible d’abord les trajets interurbains (ex : relier deux villes distantes de 300 km), mais des évolutions pourraient ouvrir ce marché plus tard.

L’AirCar nécessitera des contrôles techniques réguliers, à la fois pour sa partie routière (comme une voiture) et aéronautique (comme un avion). 

Klein Vision prévoit des réseaux de centres agréés, mais la logistique reste à préciser. La maintenance sera probablement plus coûteuse que pour un véhicule classique en raison de sa double fonction.

À ce jour, l’AirCar requiert un pilote qualifié, mais l’entreprise n’exclut pas de développer à terme des systèmes d’automatisation partielle, voire totale, si les législations évoluent. 

Cela dépendra aussi des avancées technologiques en matière de drones et de taxis autonomes.

Klein Vision organise ponctuellement des démonstrations publiques, notamment en Slovaquie. Les salons aéronautiques (comme le Paris Air Show) ou les événements dédiés à la mobilité innovante sont également des occasions potentielles. Contactez directement l’entreprise pour connaître son calendrier.

Cela dépendra de la demande et des partenariats. Certaines compagnies, comme AEROAFFAIRES, pourraient proposer des locations si le modèle séduit une clientèle business. 

Cependant, la nécessité d’une double qualification (routière + aérienne) pourrait limiter cette option au début.